Oubliez ce que vous connaissez du kayak, on entre ici dans une dimension nouvelle. Baidarka, est le nom donné par les navigateurs russes au kayak des Aléoutes. Donc la baidarka, est un kayak, avec tout un tas de particularités propres aux kayaks du Pacifique Nord.
La baidarka a une étrave bifide (2 pointes) et un étambeau (arrière tronqué). L’hiloire est placée plus en arrière que sur un kayak de type groenlandais. Voilà, en gros, pour l’aspect physique et général.
J’ai essayé la baidarka de chez Kerlo (voir plus bas). Elle ressemble assez à celle que j’avais pu voir à Dutch Harbour sur l’île d’Unalaska (archipel des aléoutiennes) qui était une copie, à l’identique, de celle qu’utilisaient les Aléoutes sur cette partie de l’archipel.
Bon, je ne suis pas architecte de marine, et incapable d’analyser avec le vocabulaire qui va bien les caractéristiques d’un bateau, j’ai juste un peu d’expérience. Alors, j’ai essayé la baidarka, dans toutes les allures de vent et par mer clapoteuse, évidemment, sinon, le test ne vaut rien. Par pétole et sur mer plate tous les kayaks sont « marins ».
La baidarka est relativement neutre au vent (ni trop molle, ni trop ardente) et c’est appréciable, c’est un kayak assez tendu mais qui reste joueur, stable et réactif, on peut y installer un débutant sans trop de problème.
Par contre, c’est un engin extrêmement rapide, sur le plat. Idem au portant et au surf et c’est peut de le dire. Par mer arrière le kayak n’enfourne pas.
Bref, c’est un bateau marin et pour aller sur la mer, c’est mieux.
Kerlo, a respecté, la construction originelle, c’est à dire que le bateau est souple qu’il se déforme en fonction de l’état de la mer, le constructeur à juste baissé la hauteur de l’hiloire, pour faciliter l’esquimautage, ce qui n’enlève rien à la pureté de ligne du kayak.
Par ce qu’il faut dire que cette baidarka est belle, ce qui n’est pas négligeable.
Voilà, je suis sous le charme. Il ne vous reste plus qu’à essayer la bête.
Vous trouverez toutes les infos nécessaires sur le site de Kerlo
Click ici Merci à Alain Kerbiriou, patron de Kerlo, pour le prêt de sa baidarka